lundi 10 décembre 2012

Parution février, réédition revue et augmentée des poèmes de James Joyce, traduits par Philippe Blanchon

Parution : 22/02/2013
ISBN : 9782916268415
128 pages
11,5 X 17
12.00 euros

Traduction & préface de Philippe Blanchon

La première édition de Chamber Music est parue en 1907 selon un agencement des poèmes effectué par les soins de Stanislaus Joyce, le frère de James.
Néanmoins l’agencement initial avait un sens très particulier, et c’est ce dernier que nous avons repris ici tel que conçu par James Joyce en 1905.
Joyce avait une intention tout a fait précise et la révélation de son projet originel donne à ses poèmes une place plus cohérente dans l’ensemble du corpus joycien.
Il s’agit là d’un parfait petit roman : de la naissance de l’amour, de sa portée spirituelle à sa réalisation charnelle qui conduira, la passion déclinant, à une possible amitié nouvelle entre les amants, à une nostalgique et tendre fraternité.

Cette nouvelle traduction de Chamber Music est suivie de celles de Pomes Penyeach et de Ecce Puer.

En annexe, des poèmes publiés dans la revue transition en 1932. La traduction en français d’un poème de James Stephens par Joyce, seule traduction qu’il ait publiée, et ses vers “publicitaires” écrits pour la parution d’extraits de Finnegans Wake : Anna Livia Plurabelle et Haveth Childers Everywhere.



mardi 6 novembre 2012

Parutions de novembre

Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862347
64 pages
11,5 x 17
7.50 euros
Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862330
64 pages
7.50 euros 
Parution : 23/11/2012
ISBN : 9782916862323
72 pages
17 x 11,5
7.50 euros







samedi 19 mai 2012

A paraître - automne 2012 - Kafka, Mansfield, Lowry, Meredith et Proust



Parution : 22/10/2012
ISBN : 9782916862309
112 pages
11,5 x 17
10.00 euros 

 Cet ouvrage reprend l’intégralité des traductions de Franz Kafka (1883-1924) par Jean Carrive (1905-1963). Seule est écartée sa traduction de La muraille de Chine qui fut reprise par Gallimard.

A l’origine, ses traductions sont parues en revues, L’Arbalète, Les Cahiers du Sud, etc. pendant la dernière guerre.
Il s’agit essentiellement des “pièces courtes” de Kafka.

Après avoir publié un dossier complet sur Franz Kafka et Jean Carrive, nous rendons ici disponible en un volume l’ensemble de ce travail de traducteur qui permet de relire, avec un nouveau regard, l’œuvre de ce géant de la littérature du vingtième siècle.

Il contient
Au Bagne
Fragments du journal intime (avec aphorismes)
Lettre à son père
Paraboles.
Parution : 22/10/2012
ISBN : 9782916862316
90 pages
17 x 11,5
10.00 euros 

Le recueil s’ouvre sur des vers de jeunesse, écrits entre 21 et 23 ans et se clôt sur les derniers écrits alors qu’elle avait entre 29 et 31 ans. Dix ans donc entre les premiers et les derniers.
Dans les premiers poèmes elle restitue les approximations du langage enfantin. Cette enfance passée près de son frère revient de façon obsessionnelle : son ultime poème est inspiré encore par un souvenir avec son frère.
Les poèmes de la Ville Pauline sont centraux tant biographiquement que dans l’usage que Mansfield fait de l’art des vers. Ils forment un ensemble nous donnant à lire les mouvements émotionnels de Katherine lors de son premier séjour sur la Côte d’Azur : les retrouvailles avec Murry et sa perception de la nature.
Ces poèmes montrent une grande liberté, tant sur le plan métrique que par ses thèmes. La grande nouvelliste nous offre des récits en vers brefs ou non, elliptiques ou paraboliques, où sa tendresse comme son humour trouvent à s’exprimer.
Plus elle gagne en maturité plus elle donne vie à chaque être et à chaque élément naturel rentrant dans le poème. Elle est sans cesse au bord d’un abîme tout en étant au cœur du monde. Sa perception aiguë anime ses vers qui trouvent leur plein aboutissement en leur aspiration réconciliatrice. Mansfield oscille, d’un sentiment à l’autre. Elle fait fusionner son imagination en éveil depuis l’enfance et ses expériences de femme.

Les deux tiers de ces poèmes sont inédits en français.
Traduction & préface de Philippe Blanchon

Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862347
64 pages
11,5 x 17
7.50 euros

Ces deux nouvelles, introuvables, sont enfin réunies en volume.
Tout l’univers lowrien est là, ses personnages récurrents qui participent à son projet d’une oeuvre unique, Le Voyage sans fin.

Dans Le feu du ciel vous suit à trace, Monsieur !, c’est la culpabilité de Lowry que nous retrouvons et ses obsessions. L’alcool, le feu (qui a détruit son havre de paix au Canada) et sa fascination pour les présages et signes divers. Nous y retrouvons aussi sa crainte des autorités et son identifications avec tous ces qui souffrent ou sont pourchassés. Le cinéma, la littérature, comme dans Au-dessous du volcan, traversent cette nouvelle magique où le tragique et l’ironie se conjuguent.

Dans Le Jardin d’Etla c’est le Mexique fascinant qui nous est a nouveau offert par Lowry. Cette nouvelle est un prolongement précieux à Sombre comme la tombe où repose mon ami. Le regard de l’auteur du Volcan, sur les traces de son passé et qui écrit, ému, sur son ami Fernando (qui inspira le personnage du Docteur Vigil), le généreux Mexicain.

Nous retrouvons là le Lowry qui a écrit Ecoute notre voix, ô Seigneur. Ce maître de la nouvelle qui intègre chacun de ses écrits dans un même cycle narratif, complexe et bouleversant.

Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862330
64 pages
7.50 euros  

Ce livre, de 1862, est le récit sans complaisance d’un échec conjugal. Meredith nous donne à lire ses jalousies face à une femme volage et n’hésite pas à se présenter comme un « pantin » face au drame qui se joue. Mal accueilli à sa parution, du fait de sa crudité et de sa froide lucidité, ce livre est néanmoins écrit dans un style d’une exceptionnelle richesse. Ce drame, qui pourrait se juger banal, ou même trivial, Meredith le présente avec une poésie et une modernité étonnantes.
Modem Love fut comparé aux Sonnets traduits du portugais d'Élisabeth Barrett Browning (1850), et, plus tard, relié à la Maison de Vie de Dante-Gabriel Rossetti ; le souvenir des sonnets de Shakespeare fut évoqué lors de sa parution.
Il fallut quarante ans et plus, avant que le public lettré se laissât convaincre et qu'il devinât enfin que la « pauvre histoire » n'était pas obscurcie par une brume d'indécence sexuelle, de libertinage sentimental et par des artifices littéraires de qualité médiocre, mais que les trois personnages du poème : l'homme, la femme (ma Dame) et une ancienne amie (ma Lady), étaient les acteurs d'un drame poignant et, tour à tour, couvert d'ombre, enfiévré ou placé en plein soleil, par la magie d'un grand poète lyrique.

Ce texte traduit par Gilbert de Voisins – notamment compagnon de Victor Segalen lors de ses voyages en Chine – fut publié en 1930 dans la revue Commerce (de Larbaud, Fargue et Valéry) et ne fut jamais publié en volume.

Parution : 23/11/2012
ISBN : 9782916862323
72 pages
17 x 11,5
7.50 euros  

Ces articles parus dans la presse et en revues – dans Le Figaro, La Revue Blanche et la N.R.F –, nous restituent la poétique de Marcel Proust.

Ces textes réunis nous montrent les deux facettes déterminantes de Proust : le grand lecteur et l’homme qui se nourrira de ses sensations pour écrire son chef-d’œuvre, La recherche du temps perdu.

Contre l’obscurité attaque les poètes de « l’art pour l’art » et ceux qui, surenchérissant sur les Symbolistes, obscurcissent volontairement leurs vers, pensant les rendre plus actuels. Pour Proust, il est une obscurité consubstantielle à chaque grand poète, obscurité qui n’est jamais « forcée », qui leur échappe en quelque sorte, ces derniers ne pouvant exprimer autrement la complexité de leurs pensées et sentiments. C’est cela qu’il défend : contre les surenchères des snobs et contre l’académisme. Ce premier texte trouve un parfait écho avec le texte publié ici, sur Baudelaire, texte essentiel écrit en pleine maturité.

Nous y retrouvons aussi des textes sur la lecture, les aubépines, des souvenirs d’enfance, autant de matériaux qu’il travaille ici pour la première fois et qui seront à la base de son chef-d’œuvre.

D’abord repris dans un livre appelé Chroniques – devenu introuvable – ces textes furent repris dans l’ultime volume de la Pléiade consacré à Proust. Les réunir ainsi, dans ce format, nous a semblé d’une grande pertinence.

dimanche 13 mai 2012

Nouveautés du mois de mai : Swift, Pope et Melville

Parution : 18/05/2012
ISBN : 9782916862279
72 pages
17 x 11,5
10.00 euros

Parution : 24/05/2012
ISBN : 9782-916862286
52 pages
17 x 11,5
7.50 euros

Aranha publié en Espagne

Luís Aranha

Cocktails
Traduit du portugais (Brésil) et annoté par Marie-Christine del Castillo
Préfacé par Juan Manuel Bonet
Édition bilingue portugais/espagnol, couv. de l’auteur
La Isla de Siltolá (Séville)
Coll. « Urbietorbi »
17 x 11,5 cm, 224p., 13€
- paru en avril 2012 -


Belle conjonction d’initiatives, dans l’espace éditorial européen, autour du Modernisme brésilien...
Tandis que paraissaient coup sur coup, en 2009 et 2010, deux traductions du recueil paradigmatique Pau Brasil d’Oswald de Andrade, en espagnol par Andrés Sánchez Robayna, dans une belle édition pseudo-fac-similé, puis en français par Antoine Chareyre, dans une édition critique et bilingue aux Éditions de la Différence (voir la page : http://www.boisbresilcie.com/2010/11/paris-relance-la-poesie-bois-bresil.html), — voici donc que les 26 poèmes de Luís Aranha (1901-1987) connaissent une version intégrale en espagnol (www.siltola.es), après qu’une large sélection en français, préfacée, traduite et annotée par A. Chareyre et augmentée d’un dossier critique, a été donnée en 2010 aux éditions La Nerthe de Philippe Blanchon (voir : http://www.boisbresilcie.com/2010/11/qui-connait-luis-aranha.html).

90 ans exactement après la parution de quatre poèmes de ce rare auteur dans les pages de la revue moderniste Klaxon, à l’époque de la Semaine d’Art Moderne, en 1922 à São Paulo, et 28 ans après la première édition en volume, au Brésil, de l’œuvre poétique complète (vol. organisé en 1984 par Nelson Ascher et Rui Moreira Leite), cette édition bilingue est d’autant plus précieuse qu’elle remet en circulation le texte portugais redevenu difficile d’accès : ainsi peut-on enfin relire dans l’original la « Drogaria de éter e de sombra », le « Poema Pitágoras » et le « Poema giratório », entre autres pièces d’un bel avant-gardisme juvénile.
À l’instar des éditions brésilienne et française, le volume reprend le titre que L. Aranha avait pensé donner à son recueil, le seul qu’il composa et qu’il ne fit jamais paraître (après avoir abandonné toute ambition littéraire), ainsi que la couverture par lui conçue à cet effet.
Premier titre d’une nouvelle collection manifestement dédiée à la poésie mondiale, il est également préfacé par le poète et critique Juan Manuel Bonet, un spécialiste reconnu de l’avant-garde espagnole.
Présentation de l’éditeur :










jeudi 5 avril 2012

Une lettre ouverte du philosophe, écrivain et traducteur Arthur Bierman, sur James Joyce :

photo Kathleen Fraser

April 3, 2012

What a wonderful surprise to find this beautiful book. I hope it goes viral in France. In the past the French had been very respectful of Joyce, as they should since they saw his Ulysses' birth in Paris at Shakespeare & Co.

As you know, I've translated from the Italian, and once from the French, to English and honor accuracy above all. At least that's where to start. It need not lead to literalness, which is where the fun begins. French and Italian have so few words, that translating into English gives one many more options. But in Joyce's case, his poems are pretty straight forward and much governed by his retention of an archaic flavor, as Philippe Blanchon writes.

I was happy to see a well-sewn book with the poems in James's original order.

Congratulations,
Arthur

le 3 Avril 2012

Quelle merveilleuse surprise de trouver ce très beau livre. J'espère qu'il fera un tabac en France. Dans le passé les Français ont eu beaucoup de respect pour Joyce, et pour cause, car ils ont vu la naissance de son Ulysse à Paris chez Shakespeare & Co.

Vous savez que j'ai traduit de l'italien, et une fois du français, en anglais, et que j'honore par dessus tout la précision. Du moins c'est de là qu'il faut démarrer. Cela ne mène pas forcément à une littéralité, donc c'est à ce moment où on commence à s'amuser. Le français et l'italien ont si peu de mots, que traduisant en anglais on se trouve avec beaucoup plus d'options. Mais dans le cas de Joyce, ses poèmes sont assez clairs et plutôt gouvernés par son choix de garder un mode archaïque, ainsi que Philippe Blanchon l'écrit.

J'étais heureux de voir un livre, bien cousu, avec les poèmes dans l'ordre original de James.

Félicitations,
Arthur

Sur Arthur Bierman :
http://www.sfsu.edu/~phlsphr/files/Bierman/Bierman.pdf