224 pages 15 x 21 20 euros |
Ces poèmes s’inscrivent dans un lieu et son l’histoire : faits énoncés ou passés à travers les mailles de la fiction. Lieux et Histoire visités par des personnages, Martin et Sandra, qui s’y trouvent confrontés…
Nous les suivons un jour et une nuit dans les deux parties de La ville et le cercle. L’histoire de Martin se poursuit comme on retrouve une ville, Toulon. Les livres, de James Joyce, Martin Eden de Jack London, notamment, traversent l’ensemble. Les citations (Cummings, Beckett…), les allusions (G. Oppen, Proust, Celan…) dessinent autant de personnages, de faits, de fictions, de paysages, d’exils, de passages… Mise en miroir par la composition : ces deux parties sont construites en sections de 5, 2, 4, 6, 1, 6, 4, 2, 5 poèmes.
La troisième partie Novembre en place est composée de poèmes de la main de Martin. Ils recouvrent une année. Leurs références y sont nombreuses, certaines récurrentes : Joyce (Stephen et Bloom), J. C. Powys (mythologie personnelle et relations amoureuses), Maïakovski (qui en 1921 revoit l’homme qu’il fut en 1915), Khlebnikov, Musil… Poèmes méditatifs dans lesquels la littérature est au cœur, mais aussi les sciences et la théologie. Ici chaque citation est replacée pour le besoin de la pénétration du sujet, de la saison, du mois, d’un état. La vie de Martin est ainsi reprise à travers ses lectures, ses “études” et ses silences enfin.
Après une journée et une nuit, c’est une année parcourue dans ce qui devient un retrait face à l’Histoire. Mais cette dernière se trouve, plus que jamais, centrale en ses derniers bouleversements et ses résonances persistantes.
Symétrie encore : La ville et le cercle et Novembre en place sont, chacun, composés de 70 poèmes.
Obsession de la fondation après la construction.
Le lyrique après/avec l’épopée.
Nous les suivons un jour et une nuit dans les deux parties de La ville et le cercle. L’histoire de Martin se poursuit comme on retrouve une ville, Toulon. Les livres, de James Joyce, Martin Eden de Jack London, notamment, traversent l’ensemble. Les citations (Cummings, Beckett…), les allusions (G. Oppen, Proust, Celan…) dessinent autant de personnages, de faits, de fictions, de paysages, d’exils, de passages… Mise en miroir par la composition : ces deux parties sont construites en sections de 5, 2, 4, 6, 1, 6, 4, 2, 5 poèmes.
La troisième partie Novembre en place est composée de poèmes de la main de Martin. Ils recouvrent une année. Leurs références y sont nombreuses, certaines récurrentes : Joyce (Stephen et Bloom), J. C. Powys (mythologie personnelle et relations amoureuses), Maïakovski (qui en 1921 revoit l’homme qu’il fut en 1915), Khlebnikov, Musil… Poèmes méditatifs dans lesquels la littérature est au cœur, mais aussi les sciences et la théologie. Ici chaque citation est replacée pour le besoin de la pénétration du sujet, de la saison, du mois, d’un état. La vie de Martin est ainsi reprise à travers ses lectures, ses “études” et ses silences enfin.
Après une journée et une nuit, c’est une année parcourue dans ce qui devient un retrait face à l’Histoire. Mais cette dernière se trouve, plus que jamais, centrale en ses derniers bouleversements et ses résonances persistantes.
Symétrie encore : La ville et le cercle et Novembre en place sont, chacun, composés de 70 poèmes.
Obsession de la fondation après la construction.
Le lyrique après/avec l’épopée.
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