samedi 19 mai 2012

A paraître - automne 2012 - Kafka, Mansfield, Lowry, Meredith et Proust



Parution : 22/10/2012
ISBN : 9782916862309
112 pages
11,5 x 17
10.00 euros 

 Cet ouvrage reprend l’intégralité des traductions de Franz Kafka (1883-1924) par Jean Carrive (1905-1963). Seule est écartée sa traduction de La muraille de Chine qui fut reprise par Gallimard.

A l’origine, ses traductions sont parues en revues, L’Arbalète, Les Cahiers du Sud, etc. pendant la dernière guerre.
Il s’agit essentiellement des “pièces courtes” de Kafka.

Après avoir publié un dossier complet sur Franz Kafka et Jean Carrive, nous rendons ici disponible en un volume l’ensemble de ce travail de traducteur qui permet de relire, avec un nouveau regard, l’œuvre de ce géant de la littérature du vingtième siècle.

Il contient
Au Bagne
Fragments du journal intime (avec aphorismes)
Lettre à son père
Paraboles.
Parution : 22/10/2012
ISBN : 9782916862316
90 pages
17 x 11,5
10.00 euros 

Le recueil s’ouvre sur des vers de jeunesse, écrits entre 21 et 23 ans et se clôt sur les derniers écrits alors qu’elle avait entre 29 et 31 ans. Dix ans donc entre les premiers et les derniers.
Dans les premiers poèmes elle restitue les approximations du langage enfantin. Cette enfance passée près de son frère revient de façon obsessionnelle : son ultime poème est inspiré encore par un souvenir avec son frère.
Les poèmes de la Ville Pauline sont centraux tant biographiquement que dans l’usage que Mansfield fait de l’art des vers. Ils forment un ensemble nous donnant à lire les mouvements émotionnels de Katherine lors de son premier séjour sur la Côte d’Azur : les retrouvailles avec Murry et sa perception de la nature.
Ces poèmes montrent une grande liberté, tant sur le plan métrique que par ses thèmes. La grande nouvelliste nous offre des récits en vers brefs ou non, elliptiques ou paraboliques, où sa tendresse comme son humour trouvent à s’exprimer.
Plus elle gagne en maturité plus elle donne vie à chaque être et à chaque élément naturel rentrant dans le poème. Elle est sans cesse au bord d’un abîme tout en étant au cœur du monde. Sa perception aiguë anime ses vers qui trouvent leur plein aboutissement en leur aspiration réconciliatrice. Mansfield oscille, d’un sentiment à l’autre. Elle fait fusionner son imagination en éveil depuis l’enfance et ses expériences de femme.

Les deux tiers de ces poèmes sont inédits en français.
Traduction & préface de Philippe Blanchon

Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862347
64 pages
11,5 x 17
7.50 euros

Ces deux nouvelles, introuvables, sont enfin réunies en volume.
Tout l’univers lowrien est là, ses personnages récurrents qui participent à son projet d’une oeuvre unique, Le Voyage sans fin.

Dans Le feu du ciel vous suit à trace, Monsieur !, c’est la culpabilité de Lowry que nous retrouvons et ses obsessions. L’alcool, le feu (qui a détruit son havre de paix au Canada) et sa fascination pour les présages et signes divers. Nous y retrouvons aussi sa crainte des autorités et son identifications avec tous ces qui souffrent ou sont pourchassés. Le cinéma, la littérature, comme dans Au-dessous du volcan, traversent cette nouvelle magique où le tragique et l’ironie se conjuguent.

Dans Le Jardin d’Etla c’est le Mexique fascinant qui nous est a nouveau offert par Lowry. Cette nouvelle est un prolongement précieux à Sombre comme la tombe où repose mon ami. Le regard de l’auteur du Volcan, sur les traces de son passé et qui écrit, ému, sur son ami Fernando (qui inspira le personnage du Docteur Vigil), le généreux Mexicain.

Nous retrouvons là le Lowry qui a écrit Ecoute notre voix, ô Seigneur. Ce maître de la nouvelle qui intègre chacun de ses écrits dans un même cycle narratif, complexe et bouleversant.

Parution : 15/11/2012
ISBN : 9782916862330
64 pages
7.50 euros  

Ce livre, de 1862, est le récit sans complaisance d’un échec conjugal. Meredith nous donne à lire ses jalousies face à une femme volage et n’hésite pas à se présenter comme un « pantin » face au drame qui se joue. Mal accueilli à sa parution, du fait de sa crudité et de sa froide lucidité, ce livre est néanmoins écrit dans un style d’une exceptionnelle richesse. Ce drame, qui pourrait se juger banal, ou même trivial, Meredith le présente avec une poésie et une modernité étonnantes.
Modem Love fut comparé aux Sonnets traduits du portugais d'Élisabeth Barrett Browning (1850), et, plus tard, relié à la Maison de Vie de Dante-Gabriel Rossetti ; le souvenir des sonnets de Shakespeare fut évoqué lors de sa parution.
Il fallut quarante ans et plus, avant que le public lettré se laissât convaincre et qu'il devinât enfin que la « pauvre histoire » n'était pas obscurcie par une brume d'indécence sexuelle, de libertinage sentimental et par des artifices littéraires de qualité médiocre, mais que les trois personnages du poème : l'homme, la femme (ma Dame) et une ancienne amie (ma Lady), étaient les acteurs d'un drame poignant et, tour à tour, couvert d'ombre, enfiévré ou placé en plein soleil, par la magie d'un grand poète lyrique.

Ce texte traduit par Gilbert de Voisins – notamment compagnon de Victor Segalen lors de ses voyages en Chine – fut publié en 1930 dans la revue Commerce (de Larbaud, Fargue et Valéry) et ne fut jamais publié en volume.

Parution : 23/11/2012
ISBN : 9782916862323
72 pages
17 x 11,5
7.50 euros  

Ces articles parus dans la presse et en revues – dans Le Figaro, La Revue Blanche et la N.R.F –, nous restituent la poétique de Marcel Proust.

Ces textes réunis nous montrent les deux facettes déterminantes de Proust : le grand lecteur et l’homme qui se nourrira de ses sensations pour écrire son chef-d’œuvre, La recherche du temps perdu.

Contre l’obscurité attaque les poètes de « l’art pour l’art » et ceux qui, surenchérissant sur les Symbolistes, obscurcissent volontairement leurs vers, pensant les rendre plus actuels. Pour Proust, il est une obscurité consubstantielle à chaque grand poète, obscurité qui n’est jamais « forcée », qui leur échappe en quelque sorte, ces derniers ne pouvant exprimer autrement la complexité de leurs pensées et sentiments. C’est cela qu’il défend : contre les surenchères des snobs et contre l’académisme. Ce premier texte trouve un parfait écho avec le texte publié ici, sur Baudelaire, texte essentiel écrit en pleine maturité.

Nous y retrouvons aussi des textes sur la lecture, les aubépines, des souvenirs d’enfance, autant de matériaux qu’il travaille ici pour la première fois et qui seront à la base de son chef-d’œuvre.

D’abord repris dans un livre appelé Chroniques – devenu introuvable – ces textes furent repris dans l’ultime volume de la Pléiade consacré à Proust. Les réunir ainsi, dans ce format, nous a semblé d’une grande pertinence.





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