dimanche 13 mai 2012

Aranha publié en Espagne

Luís Aranha

Cocktails
Traduit du portugais (Brésil) et annoté par Marie-Christine del Castillo
Préfacé par Juan Manuel Bonet
Édition bilingue portugais/espagnol, couv. de l’auteur
La Isla de Siltolá (Séville)
Coll. « Urbietorbi »
17 x 11,5 cm, 224p., 13€
- paru en avril 2012 -


Belle conjonction d’initiatives, dans l’espace éditorial européen, autour du Modernisme brésilien...
Tandis que paraissaient coup sur coup, en 2009 et 2010, deux traductions du recueil paradigmatique Pau Brasil d’Oswald de Andrade, en espagnol par Andrés Sánchez Robayna, dans une belle édition pseudo-fac-similé, puis en français par Antoine Chareyre, dans une édition critique et bilingue aux Éditions de la Différence (voir la page : http://www.boisbresilcie.com/2010/11/paris-relance-la-poesie-bois-bresil.html), — voici donc que les 26 poèmes de Luís Aranha (1901-1987) connaissent une version intégrale en espagnol (www.siltola.es), après qu’une large sélection en français, préfacée, traduite et annotée par A. Chareyre et augmentée d’un dossier critique, a été donnée en 2010 aux éditions La Nerthe de Philippe Blanchon (voir : http://www.boisbresilcie.com/2010/11/qui-connait-luis-aranha.html).

90 ans exactement après la parution de quatre poèmes de ce rare auteur dans les pages de la revue moderniste Klaxon, à l’époque de la Semaine d’Art Moderne, en 1922 à São Paulo, et 28 ans après la première édition en volume, au Brésil, de l’œuvre poétique complète (vol. organisé en 1984 par Nelson Ascher et Rui Moreira Leite), cette édition bilingue est d’autant plus précieuse qu’elle remet en circulation le texte portugais redevenu difficile d’accès : ainsi peut-on enfin relire dans l’original la « Drogaria de éter e de sombra », le « Poema Pitágoras » et le « Poema giratório », entre autres pièces d’un bel avant-gardisme juvénile.
À l’instar des éditions brésilienne et française, le volume reprend le titre que L. Aranha avait pensé donner à son recueil, le seul qu’il composa et qu’il ne fit jamais paraître (après avoir abandonné toute ambition littéraire), ainsi que la couverture par lui conçue à cet effet.
Premier titre d’une nouvelle collection manifestement dédiée à la poésie mondiale, il est également préfacé par le poète et critique Juan Manuel Bonet, un spécialiste reconnu de l’avant-garde espagnole.
Présentation de l’éditeur :










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