96 pages 15 x 23 20 euros |
Document de première importance, ces Lettres à Jean Guéhenno nous révèlent un jeune Armand Robin (1912-1961), extraordinairement lucide, déterminé, et envisageant déjà, presque au détail près, ce que sera son destin humain et littéraire.
Il est alors un jeune étudiant, convaincu de ses échecs à venir, de la « non-carrière » qui l'attend. Jean Guéhenno est alors son professeur attentif, admiratif déjà de ce jeune homme des plus doués. Armand Robin confie à ce « maître » ces projets et ambitions, le traducteur déjà, le poète surtout et l'auteur du Temps qu'il fait naît sous nos yeux. Le plus étonnant c'est de voir Robin décliner l'offre que lui fait Guéhenno de devenir un collaborateur de la revue Europe : il revient d'un séjour en URSS, est révolté de la souffrance physique et spirituelle qui y règne et de la victoire de cette « fausse parole » qu'il dénoncera toute sa vie durant. Il dresse un plan précis de son avenir, de refus de toute forme de pouvoir, d'être, toujours, d'où qu'ils soient, au côté des persécutés. D'être cette voix par laquelle passe toutes les voix de poésie véritable, des plus humbles, comme ces paysans bretons qui l'ont élevé, aux plus grands poètes de par le monde.
Il est alors un jeune étudiant, convaincu de ses échecs à venir, de la « non-carrière » qui l'attend. Jean Guéhenno est alors son professeur attentif, admiratif déjà de ce jeune homme des plus doués. Armand Robin confie à ce « maître » ces projets et ambitions, le traducteur déjà, le poète surtout et l'auteur du Temps qu'il fait naît sous nos yeux. Le plus étonnant c'est de voir Robin décliner l'offre que lui fait Guéhenno de devenir un collaborateur de la revue Europe : il revient d'un séjour en URSS, est révolté de la souffrance physique et spirituelle qui y règne et de la victoire de cette « fausse parole » qu'il dénoncera toute sa vie durant. Il dresse un plan précis de son avenir, de refus de toute forme de pouvoir, d'être, toujours, d'où qu'ils soient, au côté des persécutés. D'être cette voix par laquelle passe toutes les voix de poésie véritable, des plus humbles, comme ces paysans bretons qui l'ont élevé, aux plus grands poètes de par le monde.
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