928 pages 15 x 24 40 euros |
Les Poèmes de Maximus sont une des œuvres majeures de la poésie américaine de l’après-guerre. Poèmes salués par ces grands prédécesseurs, William Carlos Williams ou encore Ezra Pound, ils s’inscrivent dans cette tradition (nouvelle et strictement américaine) de grands poèmes embrassant histoire et philosophie.
De Gloucester, Maximus envoie des Lettres, qui sont autant de Chants, traversées par l’histoire américaine, celle d’avant l’arrivée des Européens, les implantations diverses, l’invention de ce nouveau monde avec ses vertus et les éléments constitutifs condamnés par Olson (la péjorocratie). De ce port de pêche, l’Histoire économique, symbolique, mythologique et religieuse est revisitée du point de vue de Maximus, posté sur le guet. Gloucester, symboliquement, signifie aussi la fin des migrations.
Les poèmes, trois volumes rassemblés sur plus de 630 pages, sont traduits pour la première fois dans leur intégralité. Ils sont suivis d’un essai du traducteur (Auxeméry, travaillant sur Olson depuis près de trente ans) sur la complexité de ces poèmes, sur leur conception et évolution. D’autre part, de précieux glossaires aideront le lecteur à s’y retrouver dans les innombrables références ou allusions, tant historiques, géographiques, mythologiques, philosophiques, etc.
La beauté de ces poèmes ne repose pas sur l’érudition de leur auteur, mais il nous a semblé qu’ouvrir les portes de la bibliothèque olsonnienne enrichirait davantage la lecture, permettant d’en mesurer l’intégralité des enjeux.
Charles Olson (1910-1970), après avoir travaillé pour l’administration Roosevelt, publiera son essai sur Herman Melville (Appelez-moi Ismaël, Gallimard, 1962) et fera de Gloucester, port qu’il découvrira enfant avec son père, le lieu de son vaste poème, son lieu de création. Il poursuivra, par ailleurs, l’écriture de nombreux autres poèmes, essais, manifestes (dont son célèbre Vers Projectif) et dirigera le très fameux Black Mountain College.
Auxeméry, né en 1947, est poète et traducteur.
Il a notamment publié Parafe, Codex, Les Animaux industrieux chez Flammarion et Les Actes d’Hélène chez Ulysse Fin de siècle.
Il a traduit, entre autres, Charles Reznikof, H. D., Ezra Pound, Robert Creeley, W. C. Williams, Nathaniel Tarn, Titos Patrikios, Démosthène Agrafiotis et Catulle.
Auxeméry travaille sur Charles Olson depuis près de trente ans.
De Gloucester, Maximus envoie des Lettres, qui sont autant de Chants, traversées par l’histoire américaine, celle d’avant l’arrivée des Européens, les implantations diverses, l’invention de ce nouveau monde avec ses vertus et les éléments constitutifs condamnés par Olson (la péjorocratie). De ce port de pêche, l’Histoire économique, symbolique, mythologique et religieuse est revisitée du point de vue de Maximus, posté sur le guet. Gloucester, symboliquement, signifie aussi la fin des migrations.
Les poèmes, trois volumes rassemblés sur plus de 630 pages, sont traduits pour la première fois dans leur intégralité. Ils sont suivis d’un essai du traducteur (Auxeméry, travaillant sur Olson depuis près de trente ans) sur la complexité de ces poèmes, sur leur conception et évolution. D’autre part, de précieux glossaires aideront le lecteur à s’y retrouver dans les innombrables références ou allusions, tant historiques, géographiques, mythologiques, philosophiques, etc.
La beauté de ces poèmes ne repose pas sur l’érudition de leur auteur, mais il nous a semblé qu’ouvrir les portes de la bibliothèque olsonnienne enrichirait davantage la lecture, permettant d’en mesurer l’intégralité des enjeux.
Charles Olson (1910-1970), après avoir travaillé pour l’administration Roosevelt, publiera son essai sur Herman Melville (Appelez-moi Ismaël, Gallimard, 1962) et fera de Gloucester, port qu’il découvrira enfant avec son père, le lieu de son vaste poème, son lieu de création. Il poursuivra, par ailleurs, l’écriture de nombreux autres poèmes, essais, manifestes (dont son célèbre Vers Projectif) et dirigera le très fameux Black Mountain College.
Auxeméry, né en 1947, est poète et traducteur.
Il a notamment publié Parafe, Codex, Les Animaux industrieux chez Flammarion et Les Actes d’Hélène chez Ulysse Fin de siècle.
Il a traduit, entre autres, Charles Reznikof, H. D., Ezra Pound, Robert Creeley, W. C. Williams, Nathaniel Tarn, Titos Patrikios, Démosthène Agrafiotis et Catulle.
Auxeméry travaille sur Charles Olson depuis près de trente ans.
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