104 pages 15 x 23 20 euros |
An Early Martyr et Adam & Eve & The City paraissent respectivement en 1935 et 1936. William Carlos Williams écrira en 1958 qu’il les considère comme “d’inséparables compagnons”, c’est donc tout logiquement que les voilà réunis en un même volume dans cette première traduction intégrale en français.
Outre leur grande beauté, ces deux recueils ont une place déterminante dans l’œuvre du poète : points culminants d’une période autant qu’ils anticipent ce qui deviendra son chef-d’œuvre, Paterson. Il y invente le rythme singulier (syncopé) qui sera sa signature définitive.
Ces recueils, tout autant, se situent au plus près de la réalité humaine qu’il éprouve chaque jour à travers sa condition de médecin : souffrances physiologiques, psychologiques, sociales; et de sa révolte devant l’injustice (Un jeune martyr étant ici inspiré de l’histoire de John Coffee, ce Robin des Bois d’origine irlandaise).
Ces poèmes simplement humains dans le plus merveilleux raffinement et la plus grande des libertés imposent la singularité de ce grand américain (“une espèce de Diogène de la poésie contemporaine” disait de lui Wallace Stevens) qui bouleversera durablement l’art poétique moderne.
Il est hautement symbolique que l’on ait retrouvé cette dédicace sur le manuscrit d’Adam & Eve & The City : “en souvenir d’un voyage de pèlerins chez les bâtisseurs de pyramides et leurs esclaves; pour mon ami Louis Zukofsky”.
Outre leur grande beauté, ces deux recueils ont une place déterminante dans l’œuvre du poète : points culminants d’une période autant qu’ils anticipent ce qui deviendra son chef-d’œuvre, Paterson. Il y invente le rythme singulier (syncopé) qui sera sa signature définitive.
Ces recueils, tout autant, se situent au plus près de la réalité humaine qu’il éprouve chaque jour à travers sa condition de médecin : souffrances physiologiques, psychologiques, sociales; et de sa révolte devant l’injustice (Un jeune martyr étant ici inspiré de l’histoire de John Coffee, ce Robin des Bois d’origine irlandaise).
Ces poèmes simplement humains dans le plus merveilleux raffinement et la plus grande des libertés imposent la singularité de ce grand américain (“une espèce de Diogène de la poésie contemporaine” disait de lui Wallace Stevens) qui bouleversera durablement l’art poétique moderne.
Il est hautement symbolique que l’on ait retrouvé cette dédicace sur le manuscrit d’Adam & Eve & The City : “en souvenir d’un voyage de pèlerins chez les bâtisseurs de pyramides et leurs esclaves; pour mon ami Louis Zukofsky”.
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